Le blog ino sphere
Actualités autour du monde de l’immobilier et des visites virtuelles
Jeudi 6 janvier 2022
Sous l’effet cumulé d’une volonté d’acquérir un bien avec espace/verdure et des taux d’emprunts très bas, le marché de l’immobilier a atteint de nouveaux records de transactions en 2021. Selon les Notaires de France, ces transactions ont dépassé le record historique de 2019. Les prix suivent le même chemin avec des records battus dans certaines villes. Pourtant, 2022 devrait initier un retour au calme même si l’incertitude est omniprésente.
Les records sont faits pour être battus. L’immobilier n’échappe pas à cette “règle sportive”. Avec 1,2 millions de biens vendus, soit une hausse de 14,5% comparée à l’année déjà historique de 2019, le marché immobilier ne connait pas la crise. Deux raisons peuvent expliquer en partie cette dynamique. D’un côté, l’effet COVID et ses conséquences. De nombreux habitants de grandes villes souhaitent ainsi « respirer » et acquérir des biens avec espace et verdure. D’un autre côté, les taux d’emprunts sont restés très bas favorisant ainsi les velléités d’achat.
Les villes moyennes à l’honneur
Lorsqu’on regarde dans le détail les villes qui en bénéficient, ce sont surtout celles de tailles moyennes et situées sur l’ouest de la France. Ainsi, la Bretagne, la Nouvelle Aquitaine ou les Pays de la Loire (pour les transactions portant sur les appartements) bénéficient de cette tendance dynamique. Avec pour conséquence directe, la hausse des prix. L’immobilier étant par définition un marché très capitaliste, la loi de l’offre et la demande s’applique de plein fouet. Ainsi, ce sont avant tout les catégories socio professionnelles les plus aisées (cadres supérieurs et professions libérales) qui “poussent” les transactions. Et les prix flambent dans certaines villes, à commencer par Angers, Reims, Clermont-Ferrand, La Rochelle, etc.
Pénurie de biens immobiliers
Côté acteurs de l’immobilier, le souci dans de nombreuses villes moyennes, n’est pas tant d’avoirs des acquéreurs (ou des locataires), mais bien de dénicher des biens à vendre. Dans des villes comme La Rochelle, la situation est extrêmement tendue pour trouver un bien immobilier. Autre conséquence, mais moins réjouissante, c’est le risque de voir l’accès à l’achat fondre comme neige au soleil, notamment pour les primo-accédants (souvent les jeunes) et les foyers à plus faibles revenus. En effet, les taux d’emprunts bas (en moyenne entre 1,30% sur 25 ans et 1,10% sur 20 ans) ne peuvent compenser la hausse des prix, sans compter les fortes exigences des banques en matière de garantie.
Prudence sur les perspectives d’avenir
À plus long terme, la prudence s’impose, du moins sur les prix. Tant que les taux d’intérêts demeurent à un niveau très faible, les prix de l’immobilier devraient se maintenir. Mais les augmentations qui s’annoncent (et qui ont déjà commencé) dans tous les secteurs de l’économie, tant sur le prix des matières premières que sur les salaires entraîneront inévitablement une reprise de l’inflation et donc une hausse des taux d’intérêt (souvent) néfaste au marché immobilier.
Sources : Les Notaires de France, L’Echo Républicain, BFMimmo
Mardi 2 novembre 2021
Avec une hausse des transactions de 23% sur un an, l’immobilier ancien continue de surfer sur une vague positive. Les périodes de confinement et la mise en place de mesures économiques protectrices ont contribué à ce que les français concrétisent leur projet immobilier. Quant aux prix, la tendance est à la stabilité côté Île de France alors qu’en Province, la hausse se poursuit.
La “fuite” des parisiens vers la province n’est pas une lubie, loin s’en faut ! De nombreuses communes ont en effet constaté une demande émanant de parisiens vers des villes à taille nettement inférieure. Certes, le phénomène n’est pas propre à la capitale et on ne peut tout de même pas parler “d’exode urbain” pour autant sachant que la demande provient essentiellement d’une population en mesure de s’organiser aussi bien sur le plan personnel que professionnel. Sur le plan des prix, la dualité entre le marché parisien et le reste de la France semble s’installer.
En province, la hausse des prix des logements anciens se poursuit
À l’issue du 2ème trimestre 2021, les prix des logements anciens en province ont grimpé de 2,1 %, (après +1,5 % au 1er trimestre 2021 et +2,4 % au 4ème trimestre 2020). Sur un an, la hausse des prix est de +7 % entre le 2e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2021, après +6,4 % entre le 1er trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021. Comme au 1er trimestre 2021, la hausse des prix des maisons (+7,1 % sur l’année au 2e trimestre 2021) est légèrement plus forte que celle des appartements (+6,7 % – une première depuis 2018).
L’envie de trouver un mode de vie moins enclin à la pression quotidienne, la volonté d’acquérir des biens moins chers et plus grands, ou la rareté de l’offre dans les grandes cités, sont autant d’arguments en faveur des petites bourgades rurales. Sans compter sur la crainte de voir repartir à la hausse les taux d’intérêts qui sont aujourd’hui considérés comme assez bas.
Stabilité du marché en Île de France
Au 2e trimestre 2021, les prix des logements anciens en Île-de-France sont quasi stables : +0,1 % par rapport au 1er trimestre 2021, après +0,5 % et +1,7 %. Sur un an, les prix ralentissent avec +3,1 % entre le 2e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2021, après +4,8 % au 1er trimestre 2021 et +6,3 % au 4e trimestre 2020. Ce ralentissement concerne aussi bien les prix des maisons (+5,1 % sur un an, après +7,3 % au 1er trimestre 2021 et +6,8 % au 4e trimestre 2020) que ceux des appartements (+2,1 % sur un an, après +3,6 % et +6,1 %).
Concernant Paris, les prix des appartements sont en baisse pour le deuxième trimestre consécutif : –0,6 % entre le 1er et le 2ème trimestre 2021, après –1,1 % au trimestre précédent. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins quasi stables (–0,2 %).
Et demain ?
Sur le plan national, est-ce que les forts volumes constatés ne sont pas révélateurs de transactions qui ne se feront pas demain ? À priori non, puisque la tendance laisse augurer d’un second semestre 2021 équivalent à celui du 1er semestre. À condition que les taux restent bas et que la motivation des français à une plus grande mobilité persistent… bien évidement.
Sources :
https://www.notaires.fr/
Mercredi 27 octobre 2021
Au sein du monde immobilier, certains acteurs confondent encore visite virtuelle et vidéo. Même si à première vue, la finalité qui est de « montrer un lieu » semble identique, le mode d’emploi et les objectifs visés sont différents. Explications.
Même en 2021, pas facile de s’y retrouver ! Il reste en effet encore quelques confusions dans la perception de certains acteurs du monde immobilier entre les concepts de visite virtuelle et vidéo. Longtemps seul le format vidéo (outre la photo bien sûr) était disponible pour présenter un bien immobilier de manière originale. Avec la démocratisation des visites virtuelles à la fin des années 2010, la donne a quelque peu changé. Surtout, sous l’effet des différents confinements provoqués par la crise sanitaire du COVID, de nombreux acteurs de l’immobilier se sont tournés vers la visite virtuelle. Souvent d’ailleurs sous la pression des clients/prospects, désireux de « pré-visiter » un bien avant une vraie visite sur place. Il est donc nécessaire de faire le point sur ces deux formats.
La visite virtuelle 360
Par visite virtuelle, il faut comprendre la capacité (à partir d’un fichier visible sur un navigateur internet) à se « déplacer » d’un endroit à un autre, le tout agrémenté par des interactions pratiques (points de liaison, points d’informations, bande son, vidéos, etc.) que l’utilisateur va utiliser et actionner à volonté. Le côté immersif, interactif et ludique de la visite virtuelle prend alors sa pleine mesure. L’utilisateur joue un rôle actif dans la visite. Attention néanmoins à ne pas confondre visite virtuelle et panorama à 360° puisque ce dernier permet seulement de visionner une photo panoramique à 360°, aucune interaction n’est permise.
La vidéo
Tout le monde connait les principes d’une vidéo. Elle permet une narration, c’est à dire raconter une histoire à travers le point de vue subjectif du réalisateur. Elle prend pour ainsi dire la main du spectateur pour l’emmener là où le réalisateur le souhaite. L’utilisateur reste passif puisqu’il n’a pas de contrôle (à l’exception bien sûr des touches « pause », « stop », « volume », etc.). Enfin, la vidéo dispose d’une durée déterminée.
Points forts et points faibles des deux formats
Visite virtuelle
Points forts :
• Le côté immersif de la visite « On a l’impression d’être sur place ». Elle met le visiteur au cœur de l’endroit regardé et incite à l’action.
• Un point de vue objectif et complet du lieu.
• Le visiteur contrôle le temps de la visite.
• Possibilité d’intégrer une (ou des) vidéo(s), des photos, des bandes sons… dans les pièces de chaque visite virtuelle.
• Un côté plaisir et ludique (renforcé par la présence d’un casque de réalité virtuelle par exemple) très apprécié des visiteurs.
• Pour les professionnels de l’immobilier : les annonces dotées d’une visite virtuelle permettent d’être mieux référencées (en raison notamment du temps de lecture bien supérieur proposé par ce format). Par ailleurs, les visites virtuelles permettent d’obtenir davantage de mandats, notamment exclusifs, auprès des prospects.
Points faibles :
• Difficile de savoir si le visiteur a vu tout les endroits proposés.
• Il est nécessaire d’avoir une caméra dédiée aux photos à 360° ou bien de disposer d’un kit objectif spécial pour smartphone.
• Elle nécessite un minimum de connaissance et d’apprentissage pour construire la visite virtuel via un logiciel dédié.
Vidéo
Points forts :
• Accessible via n’importe quel support : caméra, appareil photo, smartphone…
• Visionnage rapide.
• Permet de raconter une histoire.
Points faibles :
• Très difficile de se projeter dans le lieu surtout en comparaison avec une visite virtuelle.
• Tributaire de ce que le réalisateur veut nous montrer.
• Peu propice à l’action, le visiteur subit.
Lundi 25 octobre 2021
Entre l’arrivée des visites virtuelles et la réalité virtuelle, voire la réalité augmentée, le marché immobilier connait depuis quelques années de nombreuses et belles évolutions technologiques. Mieux, non seulement les consommateurs semblent être séduits, mais ils sont demandeurs.
C’est bien connu, l’arrivée de nouvelles technologies bouleverse ou fait évoluer les secteurs économiques. Celui de l’immobilier n’échappe pas à la règle. Preuve en est avec la réalité virtuelle (VR) et la visite virtuelle depuis la fin de années 2010. Attention néanmoins à ne pas se méprendre sur les termes et les technologies employés. Il faut en effet distinguer la visite virtuelle et la réalité virtuelle. Une visite virtuelle est élaborée à partir de photos à 360° (via une caméra dédiée ou un kit objectif spécial à brancher sur son smartphone) et à partir d’un logement existant. Elle se consulte sur un ordinateur, un smartphone (ou une tablette), sans besoin d’avoir un autre équipement nécessaire. La réalité virtuelle est quant à elle (pour l’instant) surtout utilisée dans l’immobilier neuf, à partir de plans créés en 3D. C’est à l’aide d’un casque (et éventuellement de télécommandes) que vous explorez le logement. Vous pouvez même interagir avec les objets et modifier la décoration instantanément.
Le pouvoir de séduction de la visite virtuelle
Ces deux technologies, outre le côté ludique qu’elles procurent, ont tout pour vous séduire que vous soyez acheteurs ou vendeurs. Une visite virtuelle, avec la sensation d’être immergé dans des pièces en 3 dimensions (3D), a en effet nettement plus d’impact qu’une série de simples photos ou un plan en 2D. Le côté immersif de la visite virtuelle et le fait de pouvoir aller et revenir dans les pièces selon son propre rythme, apportent un plaisir et un côté pratique sans égal. Non seulement le monde immobilier l’a très bien compris mais les clients/prospects sont de plus en plus demandeurs. Selon une étude IFOP menée en 2018 (bien avant le COVID et ses conséquences en terme de confinement), sur les attentes concernant le marché immobilier, il apparait que 78% des français sont intéressés par les visites virtuelles, notamment les jeunes.
D’autant plus que désormais, tout passe par internet. Le premier réflexe de la grande majorité de la population est d’aller chercher les informations nécessaires dès qu’il y a une intention ou un désir d’achat, y compris pour ceux qui sont conséquents. L’immobilier n’échappe pas à cette règle. Ainsi, quoi de plus pratique que d’aller «pré-visiter» un bien immobilier situé à plusieurs centaines de kms avant d’organiser une vraie visite classique.